Prunelle de mes yeux
II faut les surveiller comme la prunelle de mes yeux, ces enfants !
J'aimerais être ailleurs.
Ne plus les entendre crier, pleurer, se chamailler, rire.
Que c'est épuisant de les garder !
J'aurai dû postuler pour un autre job de vacances.
Je n'ai plus la force de faire leurs changes, de les porter, de les observer, de jouer avec eux, de sourire...
Ils m'ennuient ces chérubins, je ne peux même plus regarder mon téléphone portable.
Et Ludovick m'oublie, pas de message, pas de signe de vie, rien.
Rien que ces enfants à faire semblant de les apprécier, de les aimer.
Avec ma copine Ludivine, on ne se parle plus toutes les deux.
Nous boudons.
On s'est disputé, fâché à propos de Ludovick.
Ah ! Ludovick, j'aimerai me blottir dans tes bras.
Et pourtant, il faut les surveiller comme la prunelle de mes yeux, ces enfants !
Quelle aventure...
Muriel