DU FOND DU VOLCAN
La photo est sombre. Les nuages montent noires lourds.
La photo est belle, immobile dans son mouvement continu
Il a suffi de cet homme, cette silhouette au bord du volcan, les mains croisées dans le dos pour ressentir toute l’interrogation humaine et oublier ce qui ne serait qu’un paysage.
Et tout d’un coup on voit l’humain, le petit humain immobile face à ces fumées qui remontent inlassables des entrailles de la terre
Fumées millénaires et en face l’aventure humaine qui n’en finit pas, qui n’en finit jamais
Et toi l’homme qui ne cesse de t’interroger
L’homme qui cherche et n’en finit pas
Elisabeth