ikebana
(Image par Marion - Pixabay)

par Misaya Fujie, maître d’Art Floral

 

Art traditionnel japonais, l’IKEBANA est un chemin spirituel, un art de vivre, une manière originale de concevoir le bouquet de fleurs. Les participants repartent avec leur bouquet. Les fleurs fraîches sont à la charge des participants. Matériel à apporter : un pique-fleurs (Kenzan) et un sécateur.

Lundi de 9h30 à 11h30 les 09/10/2023 - 06/11 - 04/12 - 08/01 - 05/02 - 11/03 - 08/04/2024
Tarif de l’atelier (7 séances de 2h) : 90€

forfaitodyssée2(Image par Greg Montani - Pixabay)

par Joëlle Imbert, professeur certifiée de lettres classiques.

 

Mythologie: figures de légende

Découvrez ou redécouvrez les grandes figures de la mythologie grecque depuis la naissance du monde.
Nous évoquerons comment Zeus a pris le pouvoir et est devenu le roi des dieux. Nous étudierons les ruses de Prométhée, la naissance de Pandore, « l'étrange étranger » Dionysos.

 Jeudi de 16h15 à 17h15 du 12/10/2023 au 30/11/2023
Tarif du cours (6 séances de 1h) : 34€ (forfait)

 

Mythologie: L'Iliade et l'Odyssée

« Homère n'est pas seulement le premier auteur de le littérature grecque. Il se trouve être aussi le point de départ de toute notre littérature occidentale » a écrit Jacqueline de Romilly. Nous étudierons les mondes différents et les héros que nous font connaître ces deux épopées, à la fois violents et pétris d'humanité.

Jeudi de 16h15 à 17h15 du 21/03/2024 au 18/04/2024
Tarif du cours (5 séances de 1h) : 30€ (forfait)

forfaitgeopolitique(Image par ErikaWittlieb - Pixabay)
 par Christian Metz
professeur de géopolitique à l’Université de la Méditerranée,
titulaire d’un DEA en sciences politiques et intervenant au festival de géopolitique de Grenoble.

CE MONDE EN QUESTION

 

Les grands enjeux du monde contemporain et le dessous des cartes de l'actualité.
A quoi sert un cours de géopolitique ? A regarder la télévision en toute indépendance d'esprit !

3 horaires au choix :

Mardi de 14h à 16h : du 3/10/23 au  02/04/24

Mercredi de 10h à 12h : du 4/10/23 au 3/04/24

Jeudi de 10h à 12h : du 5/10/23 au 4/04/24

 Tarif du cours (20 séances de 2h) : 203€ (forfait)

apprendre le japonais
par Misaya Fujie, professeur de Japonais

 

Japonais débutant

Ce cours d'initiation devrait vous permettre de maîtriser à la fin de l'année les deux alphabets HIRAGANA et KATAKANA et une trentaine d'idéogrammes KANJI, ainsi qu'une trentaine de verbes et d'adjectifs et vous faire découvrir les particularités de la langue japonaise.

La méthode de Mr HIDENOBU AIDA "40 LECONS POUR PARLER JAPONAIS" sans CD est l’ouvrage pédagogique utilisé pour ce cours. Les manuels pédagogiques sont à la charge de l’adhérent. 

Jeudi de 14h à 15h30 du 14 septembre 2023 au 06 juin 2024
Tarif du cours de 30 séances d'1h30: 210€ (hors forfait)

 

JAPONAIS avancé

Vous avez déjà étudié les deux alphabets HIRAGANA et KATAKANA et quelques KANJIS.
Vous avez également étudié l'utilisation de plusieurs verbes et adjectifs.
Ce serait dommage d'arrêter l'apprentissage du japonais maintenant.
Rejoignez notre classe pour un cours de deuxième année !

Jeudi de 15h45 à 17h15 du 14 septembre 2023 au 30 mai 2024
Tarif du cours (20 séances de 1h30) : 93

Espagnol

espagne bis
(Image par jairojehuel - Pixabay)
par Mélanie Panaye, professeur d’espagnol

 
Tarif du cours de 22 séances d'1h15: 203€

Voyageuse passionnée par l’Amérique latine et professeur de salsa, votre enseignante vous propose chaque semaine un petit voyage dans le monde hispanophone avec des cours sur 3 niveaux à visée pratique. 

Espagnol 1 – Débutant : jeudi de 9h30 à 10h45 du 03/10/24 au 24/04/25
Espagnol 2 – Intermédiaire : mardi de 17h30 à 18h45 du 01/10/24 au 22/04/25
Espagnol 3 – Avancé : jeudi de 11h à 12h15 du 03/10/24 au 24/04/25
 

ESPAGNOL POUR LE VOYAGE

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(image ddzphoto - pixabay)
par Mélanie Panaye, professeur d’espagnol


Tarif du cours (10 séances de 1h15) : 94 €

Profitez d’un module spécial voyage pour avoir les bases et se débrouiller dans différentes situations pratiques : à l'aéroport, à la banque, à l'hôtel, au restaurant, dans les transports, etc. …

Le jeudi de 12h30 à 13h45 du 03/10/24 au 19/12/24

quelle culture russe(Image par Michael Siebert - Pixabay)
par Elena Lesbros,
docteur en sciences, enseignante russe.

Ce cours s’adresse à ceux qui connaissent les bases de langue russe et de la grammaire et souhaitent utiliser et développer ces acquis dans les situations pratiques de la conversation dans tous les domaines de la vie quotidienne, sociale et culturelle russe. Au moyen de supports tirés de la vie de tous les jours: films, journaux, pièces de théâtre etc... Nous développerons l’usage pratique de la langue en revenant si nécessaire sur les règles grammaticales.

 

Mardi de 10h à 11h30 du 7 novembre 2023 au 2 avril 2024
Tarif pour 18 séances hebdomadaires d'1h30: 193€ (hors forfait)

forfaitle Japon
(Image par Christian - Pixabay)
par Sylviane Besson, professeur agrégé d'histoire

" Le Japon "

 

HISTOIRE AUTOUR DU LIVRE : « Le poids des secrets » de Aki Shimazaki (2004)
Cet ouvrage est mis gracieusement à votre disposition au secrétariat de l’UTL.

Comment le Japon est-il passé d'un système féodal à un modèle plus occidentalisé au XIXe siècle ? Cette transition s'est accompagnée d'une militarisation conduisant le Japon au désastre de 1945. Nous verrons sur quelles bases le pays s'est reconstruit et s'est hissé au rang de puissance.

La lecture du livre proposé n'est pas obligatoire mais peut aider à la compréhension de l'histoire du Japon et des Japonais.
1850 : Un Japon féodal affaibli
1850-1890 : l’Ère Meiji
1890-1930 : l'impérialisme japonais
1930-1945 : la montée du totalitarisme
1945-1950 : le Japon sous occupation américaine
1950-1990 : le miracle économique et démocratisation
Depuis 1990 : le Japon contemporain

Mercredi de 14h à 15h30 du 11/10 au 13/12 
Tarif du cours (8 séances de 1h30) : 65€ (forfait)

dessin au pastel. Le nu.(Image par Bianca Van Dijk - Pixabay)
 par Philippe Goutagny, artiste 

Cette année, le cours de dessin se déroulera autour de trois thèmes. Tour à tour, vous aborderez la technique du pastel, entre dessin et peinture, vous travaillerez le dessin de nu à partir d’un modèle vivant, puis vous étudierez l’encre et le trait de pinceau. Ces trois modules complémentaires et variés vous proposent une large plage d’expérimentation. Prérequis : une année de pratique.

Jeudi de 17h30 à 19h du 12/10/23 au 30/05/24
Tarif de l’atelier (25 séances de 1h30) : 240

Le panneau était pourtant clair. Un panneau danger comme ceux que l'on peut voir au bord des routes pour prévenir des chutes de pierres. Sauf que là, c'était un homme qui semblait tomber sans fin.

Danger, chute d'homme.

Le genre de panneau qui vous fait froid dans le dos, qui vous oblige à vous arrêter, à ne pas avancer plus loin, à faire demi-tour. Le genre de panneau qu'il faut savoir ne pas regarder pour continuer sa route.

On ne pourra pas dire que je n'étais pas prévenu. Mais j'ai fait comme si je n'avais rien vu. Je n'avais pas fait des heures d'avion puis des heures de marche pour rebrousser chemin au premier panneau venu.

Alors j'ai continué. Un peu moins fièrement peut-être. Un peu moins vite sûrement. Faisant particulièrement attention où je mettais mes pieds. Je savais que j'étais encore loin de mon but et que jusqu'ici bien peu de personnes avaient réussi cette expédition.

J'essayais de me concentrer sur les montagnes autour, le glacier qu'il faudrait traverser. J'étais fasciné par le bleu profond du ciel. Mais toujours à mon esprit revenait ce panneau et cette question lancinante : ça fait comment une chute d'homme ? Une chute de pierres, on connaît. C'est bruyant, ça écrase tout sur son passage, ça peut tuer aussi s'il y a quelqu'un dessous. Mais une chute d'homme ? Est-ce que le corps part d'un coup dans le vide et s'envole ? Est-ce qu'il roule, se tape, se cogne avant de demander grâce ? Est-ce qu'il se pose tout doucement un peu plus bas comme en apesanteur ? Et quand on tombe, a-t-on le temps de se rendre compte de ce qu'il nous arrive ?

Toutes ces questions tournaient et retournaient dans ma tête. Au point que j'ai oublié de faire attention où je mettais mes pieds. Une pierre a roulé, m'entraînant dans son sillage. J'ai glissé, cherché à me rattraper, à saisir quelque chose avec mes mains. En vain. Dans ma tête, il y a eu comme un éclair, une certitude : j'aillais enfin savoir ce qu'est la chute d'un homme.

Véronique

La moto était là, posée près de la boîte aux lettres.
Le conducteur l’avait bien garée, sur le bas côté de la route. Elle attendait.
L’arbre, solitaire comme elle, la couvait d’une ombre bienveillante.
Il y avait plusieurs jours qu’elle était arrêtée, à l’écart de la route 66, près de cette boîte aux lettres abandonnée. Trois, quatre, cinq jours et personne pour venir la récupérer.
Elle n’avait même pas d’antivol, comme si son propriétaire l’avait posée pour un temps très bref, le temps de se soulager ou se reposer sous l’arbre un court moment.
« Si elle est encore là demain, j’appelle le shérif ».
Irina s’inquiétait. Elle s’était déjà arrêtée, avait tourné autour du véhicule, scruté l’horizon.
Rien n’indiquait une présence, les herbes brûlées n’étaient pas hautes et ne semblaient pas avoir été foulées.
On ne la discernait pas de la route mais cela faisait bien longtemps que plus personne n’habitait dans la vieille ferme au bout du chemin de terre et alentour pas d’autres maisons, pas d’abris, rien que des plaines à perte de vue.
A proximité, l’étendue sauvage de la Route 66, en plein coeur du Texas, traversée par des camions, des voitures, des hordes d’Harley Davidson conduites par tous les touristes venus parcourir cette route mythique mais personne ne s’arrêtait jamais là.
Et justement, le fait que cette moto ne soit pas une Harley avait déjà un caractère étrange.
Irina parcourait tous les jours ce tronçon aride avec son bus de ramassage scolaire et n’avait jamais vu personne à cet endroit précis.
Le conducteur était-il tombé en panne ?
Mais, dans ce cas, il aurait déjà du revenir.
On ne laisse pas une belle moto comme celle-ci sans surveillance des jours entiers.
Non décidément, ce n’était pas normal.
D’un autre côté, si le propriétaire avait disparu, Irina songeait au plaisir que Jo prendrait à conduire un si beau cylindré...
Elle hésitait.
Qui préviendrait-elle en premier ?
Simone Delorme

 

Les plus beaux voyages...

Elle est là, rutilante, au bout du petit chemin de terre. Elle m'attend. Depuis des mois, on se prépare toutes les deux pour ce grand voyage. Je l'ai briquée. J'ai vérifié tous les niveaux, changé toutes les pièces qu'il fallait. J'ai réparé l'éclairage, réglé les rétroviseurs, fixé les sacoches de voyage, gonflé les pneus. J'ai même refait sa peinture. Du rouge, pour qu'on nous remarque de loin.

Une fois que j'en ai eu fini avec elle, je me suis occupée de moi. J'ai rangé mes affaires, en ai glissé quelques-unes dans les sacoches pour le voyage. J'ai tout nettoyé, fermé les volets. J'ai écrit quelques lettres pour prévenir ceux qui comptent pour moi que je vais partir. J'ai étudié les cartes, les plans. J'ai voulu apprendre quelques mots des langues de chaque pays que l'on va traverser. J'ai imaginé des itinéraires, des paysages, des routes, des grands espaces. J'ai confié le chat à ma voisine. J'ai vidé le frigo.

Aujourd'hui il est l'heure. Tout est prêt mais je traîne. Ai-je vraiment envie d'enfourcher ma moto pour faire ce tour du monde ? Ai-je vraiment envie de laisser là mon quotidien tranquille. Je suis prête mais j'hésite.

Mon corps et tout mon être sont tiraillés entre deux envies :
partir ou rester ? Rester ou partir ?

En un instant j'imagine le pire : la panne, le vol, la guerre, l'accident. Je veux y aller mais je ne bouge pas.

Je m'assois sous l'arbre, au bout du chemin. Et si les plus beaux voyages étaient ceux que j'imagine.

Véronique

Au bout de l'aventure.

Comment vous raconter ma vie ?
Je viens de l'autre siècle.....Environ 1900 ! ! ! Ma mémoire est un peu défaillante, vous l'accepterez facilement, je l'espère.
Sortie toute rutilante de la chaîne de montage de la maison Citroën, je m'offrais aux regards du plus audacieux, qui, selon la pancarte «B 14 décapotable, à vendre », se laisserait tenter !
Un Comte, à particule je vous prie, s'est présenté : Henri de Virieu. Il avait fière allure, un grand château, des terres, des fermes, donc des gens qui travaillaient pour lui, un tracteur et des machines agricoles en pagaille.
Moi, je suis arrivée directement dans la grande cour d'honneur, avec Henri de Virieu qui me conduisait avec dextérité. J'étais un cadeau pour l'anniversaire de son épouse Amélie.
Aussitôt, il klaxonna pour avertir de notre présence. Amélie, suivie de Charlotte, apparurent et aussitôt, les bras levés au ciel, s'extasièrent ! Pour remercier son mari, elle lui sauta au cou, tant j'étais désirée et attendue ! C'était beau à voir ! Elle se mit au volant. Son mari lui expliqua comment marchaient les vitesses et ma carrière commença.
Tous les jours, je conduisais Madame au marché ou à la visite de ses fermes, puis l'après-midi, chez ses amies, dans les châteaux environnants. J'étais bien considérée, admirée, lavée, astiquée, très fière de transporter tout ce beau monde avec leur progéniture d'adorables blondinets qui, aussitôt adolescents, se mirent à vouloir partir eux aussi avec moi !
Les destinations changèrent du tout au tout ! Ils s'exerçaient au cross. C'était à celui qui franchirait le fossé le plus profond, qui prendrait les chemins les plus caillouteux et les collines les plus pentues. Cahin, caha, toujours docile, j'avançais et jamais ne « calais ». J'étais leur « Teuf-Teuf », leur jouet, soumise à toutes les épreuves.
Amélie avait depuis longtemps renoncé à « Sa » voiture qu'elle avait confiée aux enfants. Parfois ils chantaient et riaient si fort que l'on n'entendait plus le moteur ! Puis, un jour, sous un orage terrible, je basculai, glissant sans pouvoir m'arrêter, passant sur le toit, sur les ailes, je roulai et fis des tonneaux dans tous les sens. Consciente de ma responsabilité, je calais le moteur, mesure de sécurité. Ouf ! ! !
La voiture ne prendrait pas feu et ces petits imprudents en profitèrent pour sauter à terre alors que je continuais ma course se terminant dans un précipice.
Ces jeunes fous vinrent jusqu'à moi, m'inspectèrent sur toutes les coutures ; j'étais très mal en point, cabossée, cassée, mais aucun d'eux n'était blessé.
Je restais là un certain temps, abandonnée, sans doute oubliée, exposée à toutes les intempéries. L'eau, la rouille se mirent à me ronger jusqu'à la moëlle.
Un jour, un paysan, pétri d'écologie, vint me sortir de là avec son tracteur. Il me tira jusqu'à sa ferme avant de me conduire à la « casse » : Cimetière de tous les véhicules hors d'usage. Là, je n'étais plus seule. Je finis ma carrière en ayant encore parfois la visite de quelques bricoleurs qui me désossaient au gré de leurs besoins : là des écrous, ici une aile, une roue et même une portière toute entière qui avait été jusqu'alors épargnée.
L'herbe se mit à pousser autour de moi, me caressant au gré du vent, ainsi que du buddléia avec ses longues grappes de fleurs violettes attirant les abeilles et les papillons. Petit à petit je disparus sous cette végétation sauvage et abondante, ce qui me permit d'imaginer ma seconde vie transformée en végétal !
Que rêver de plus ?

Marthe

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